• Les IND non invasifs

    Des technologies non invasives ont été testées sur l'homme. Les IND non invasifs utilisent l'imagerie médicale*. Ce type de signal (ondes cérébrales) a été utilisé pour induire des mouvements sur des cobayes   volontaires. Actuellement, les IND non invasifs offrent une faible résolution car le signal, l'onde cérébrale, est altéré par la traversée de la boîte crânienne, mais les IND non invasifs sont bien plus simples à porter. Les ondes cérébrales peuvent effectivement être surveillées, contrôlées, mais la précision ne descend pas au niveau d'un neurone unique mais d'un groupe de neurone.

     

    L'éléectro-encéphalographie (EEG) est la technologie non invasive qui a été la plus étudiée, car elle offre une très bonne résolution temporelle, est facile à mettre en œuvre, portable et économique. Néanmoins, elle est pénalisée par la présence de bruits et l'utilisation de l'EEG en tant que IND nécessite un entraînement intensif.
    Par exemple, lors d'expériences menées dans les années 1990 en Allemagne, Niels Birbaumer* entraîna des patients gravement paralysés à réguler leur « potentiel cortical faible » mesuré par l'EEG afin de pouvoir contrôler un curseur d'ordinateur
    . Cette expérience permit à dix patients de contrôler un curseur d'ordinateur par la maîtrise de leurs ondes cérébrales. Cependant, le procédé était lent : après un entraînement de plusieurs mois, il fallait toujours plus d'une heure pour écrire 100 caractères.

    En 2004, des expériences visant à simuler la phase d'apprentissage de réponse à des stimuli ont permis aux scientifiques de réduire la phase d'apprentissage à 30 minutes. Aujourd'hui, le temps de réaction d'une ICM se jauge en micro-secondes

     

     

    A part l'EEG, nous avons également les technologies non invasives de la magnétoencéphalographie (MEG) et de l'Imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle qui ont été utilisées avec succès en tant qu'interface cerveau ordinateur. Plusieurs expériences rapportent que des patients ont été capables de jouer au jeu électronique "Pong" en temps réel par le contrôle volontaire de la réponse hémodynamique* du flux sanguin dans leur cerveau. La mesure hémodynamique réalisée par IRMf, en temps réel, permet aussi de contrôler les mouvements d'un robot.

    Plus récemment, au laboratoire de Kyoto, des scientifiques ont reconstruit sur ordinateur des images captées directement dans le cerveau. Le 10 décembre 2008, cette expérience fit la une du journal Neuron. Alors que les premières images étaient en noir et blanc dans une résolution de 10*10 pixels, les chercheurs pensent pouvoir reconstruire des images en couleur et même enregistrer les rêves.

     

    Notre partie sur le mécanisme des ICM est à présent terminée. Nous vous invitons donc à faire le quizz ci-dessous avant de passer à la prochaine étape.

              

    Application des ICM

                                                                 

     

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